The widely distributed genus Codium is a major component of the marine macroalgal flora and has its largest species diversity in warm-temperate regions. Along the South coast of Australia, Codium is a diverse group, but the species diversity in the easternmost region of Victoria is not well-documented. In this study, we characterized the species diversity of Codium from Croajingolong National Park, Gabo Island Lighthouse Reserve and Cape Howe Marine National Park. The specimens were collected from a wide range of microhabitats during an expedition of the Bush Blitz program, and Codium species were delimited through a combination of molecular analyses of the chloroplast markers tufA and rbcL, and morphological observations. Six species-level clusters were found, corresponding to the native C. australicum, C. harveyi, C. lucasii.1 and C. fragile subsp. novae-zelandiae; and the exotic C. fragile subsp. fragile and C. tenue. The specimens of C. australicum showed variability in the architecture of the thallus that was attributed to the different habitats where they were collected. The utricles of C. harveyi were unusual in having a thick apical cell wall that protruded inwards and had internal projections. The species found in eastern Victoria are typical of the Flindersian and Peronian biogeographic provinces, and the low diversity of Codium species in this region is comparable to that of New South Wales.

La flore marine de la zone Antarctique est supposée bien connue car relativement peu d' espèces y sont observées par rapport à d'autres régions du monde. En utilisant la taxonomie traditionnelle combinée aux outils moléculaires, nous avons étudié la diversité et biogéographie des communautés de macroalgues rouges le long de la côte Ouest de la Péninsule Antarctique (WAP) et des îles Shetlands du Sud (SShs) en considérant un gradient bathymétrique. Nous avons également comparé nos deux méthodes d'identification en terme de précision et de nombre de taxa identifiés. Nos résultats ont démontré de faibles et homogènes niveaux de diversité à l'échelle de la zone d'étude comme à échelle locale, avec au total environ 50 taxa identifiés. Nous avons également détecté trois complexes d'espèces cryptiques chez les genres Callophyllis, Curdiea et Georgiella, et amélioré l'identification de nos spécimens puisque 98% ont été identifiés jusqu'à l'espèce grâce grace aux outils moléculaires. Nos résultats ont aussi permis de révéler des différences significatives entre les assemblages de macroalgues rouges appartenant à trois sub-régions, correspondant à des latitudes différentes: SShs et partie Nord de la WAP (≈63°S), la partie centrale de la WAP (≈64°S) et la partie Centre-Sud de la WAP (≈67°S). Nos sub-régions ne correspondent pas à la séparation classique entre SShs/WAP proposée dans les études antérieures, et suggèrent d'une part, que le détroit de Bransfield n'est pas une barrière biogéographique forte pour les macroalgues rouge et d'autre part, que la dynamique actuelle et passée de la couverture de glace a pu jouer un rôle déterminant dans la distribution actuelle des assemblages de macroalgues rouges. Finalement, notre travail a permis de construire une banque de données génétiques associée à un herbier de collection de spécimens, et va permettre d'appuyer des travaux futurs pour mieux comprendre la diversité et distribution des communautés d'algues rouges dans la zone d'étude.

Using molecular-assisted alpha taxonomy, we have uncovered two new pseudocryptic species of Champia in Bermuda, as well as have demonstrated that the European C. parvula, a name previously applied to historical Bermuda collections, and C. farlowii recently described from southern New England, USA, are not part of the island flora. We present COI-5P and rbcL, as well as morphological, evidence to describe two endemic species for the islands, C. hasselbringii sp. nov. and C. insularis sp. nov. They are similar species with compressed but variable axes and a wealth of overlapping anatomical characteristics. However, the two species are distinguished not only by their genetics, but also by reproductive features that are commonly found in the small prostrate, epiphytic species. It is possible that C. hasselbringii could be the correct name for species reported in warm waters of the western Atlantic as C. compressa or C. vieillardii, species with type localities in South Africa and New Caledonia, respectively.

This paper reports the occurrence of the freshwater brown alga Heribaudiella fluviatilis (Areschoug) Svedelius in four new localities in southeastern Europe, as well as the first records for Croatia. Additionally, we report here a new type of substrate for H. fluviatilis, on stones in karstic rivers characterized by tufa formations. Despite a generally low number of findings, this and previous studies indicate that the species is not as rare as generally perceived; rather, it is overlooked, under-collected and therefore under-reported. The paper provides detailed diagnostic features of the thalli and habitats where the alga was found, with notes on corresponding vegetation, physical conditions and water chemistry. Additionally, along with the new records of the red alga Hildenbrandia rivularis (Liebmann) J. Agardh in Croatia, the associations of Heribaudiella-Hildenbrandia are reported for streams of Black Sea and Adriatic basins.

Three rare Psammothidium species were found in recently surveyed lakes of Northeastern Siberia, Russia. One of these species found in lakes of the Kolyma Lowland, is new for science and is formally described here as Psammothidium onufrii sp. nov. It is morphologically similar to the brackish–water species Achnanthes punctulata, but it lacks a central area on rapheless valve and possesses a large central area on the raphe valve. Psammothidium onufrii is characteristic for tundra thermokarst lakes with moderate mineral content. Psammothidium sacculum previously reported from a few subarctic and arctic locations was found in several lakes of the Kolyma Lowland and of the Magadan District. The frustule ultrastructure of this species is documented for the first time here. The third species, known as Achnanthes obliqua (W. Gregory) Hustedt and transferred here to Psammothidium, is a morphologically distinct and relatively rare diatom occasionally reported from northern regions of Eurasia and Western North America. In Northeastern Siberia it was found in sediments of relatively large shallow lakes with low to moderate mineral content. Detailed morphological characterization of the three Psammothidium species will facilitate their detection in environmental surveys and their use in paleoenvironmental reconstructions.

Emiliania huxleyi est un coccolithophore cosmopolite qui présente un haut degré de variabilité génétique et physiologique aussi bien entre souches qu'entre les étapes de son cycle de vie. Ici, nous avons examiné si les réponses au cuivre (Cu) et au stress oxydatif varient selon l'origine environnementale ou l'étape du cycle de vie. Nous avons comparé les réponses à des concentrations toxiques de Cu et à des expositions à court terme au peroxyde d'hydrogène de douze souches (huit diploïdes et deux paires de souches où haploïdes and diploïdes partagent la même base génétique) provenant de différentes origines océanographiques. Les réponses mesurées comprenaient le taux de croissance, les proportions de coccolithes malformés/incomplètes (souches diploïdes), la motilité (souches haploïdes), la fluorescence variable (F_v/F_m, une mesure de la santé de photosystème), analyses de cytométrie en flux des pourcentages de cellules vivantes et l'accumulation des dérivés réactives de l'oxygène (DRO), et les activités des enzymes ascorbate peroxydase (AP) et glutathion peroxydase (GP). Bien qu'une importante variabilité ait été observable entre les réponses au stress de ces souches, aucune différence statistique n'a été détectée lorsque les souches ont été regroupées par origines. Dans les deux paires diploïdes/haploïdes, les diploïdes ont montré une plus grande sensibilité a l'inhibition de la croissance par Cu que leurs haploïdes correspondants, bien que cette différence n'était significatif que dans le cas de la paire diploide–haploide qui est issue d'un isolât de la mer de Tasman (RCC1216 / RCC1217). Les diploïdes accumulent rapidement DRO en réponse a une exposition aigue a Cu, alors que l'accumulation de DRO dans haploïdes était beaucoup plus faible. Notablement, il n'y a eu pas des différences dans les DRO induites par Cu entre les diploïdes sensibles et résistantes, ou entre les haploïdes sensibles et résistantes. Les différences de sensibilité au Cu entre les souches ont été reflétées dans les différences d'activité AP constitutive, mais aucune différence entre les souches dans l'activité GP constitutive ou induite n'a été détectée. Les différences dans l'activité AP constitutive, mais non dans l'activité GP induite par Cu, reflètent la sensibilité au Cu. Dans l'ensemble, nos résultats montrent une variabilité intraspécifique élevée parmi les génotypes et les phases du cycle de vie de E. huxleyi, ce qui pourrait refléter en partie les différences dans la tolérance au stress oxydatif.

Two new fossil species of the synurophyte genus Mallomonas, M. skogstadii and M. bakeri, are described from Giraffe Pipe, an Eocene locality situated near the Arctic Circle in northern Canada. Scales of both new species share a suite of characters, including an oval-shaped rib encircling approximately half of the base plate and most of the dome, a series of thick ribs on the posterior flange, but lacking on the shield, a thin posterior rim, and a flat and shallow dome. In addition, both species possess two types of scales, body scales and apical scales. Apical scales of M. bakeri form a unique forward–projecting dome, and those of M. skogstadii are significantly different in shape than the body scales. Scales of M. skogstadii are significantly larger and have a different base plate pore pattern than those of M. bakeri, and remains of both taxa were uncovered in strata deposited hundreds of years apart. Based on comparison made with modern species, M. bakeri, and to a lesser extent M. skogstadii, are placed into, and likely represent basal representatives of section Heterospinae. The floras associated with each species reflect acidic environments, probably high in dissolved humic content.