Marcelo R. Pace, Carmen R. Marcati, Lúcia G. Lohmann, Veronica Angyalossy
Adansonia 45 (12), 167-210, (30 May 2023) https://doi.org/10.5252/adansonia2023v45a12
KEYWORDS: Bignoniaceae, lignification, limiting ray, periderm, phloem companion cells, phloem fibers, phloem sclereids, phloem wedges, variant phloem, Bignoniaceae, cellules compagnes du phloème, fibres phloémiennes, lignification, périderme, phloème tertiaire, rayon limitant, sclérites phloémiennes
Species with lianescent habit account for half of the diversity of Bignoniaceae. Recent molecular phylogenetic studies have provided the basis for new circumscriptions of entire liana lineages within tribes Bignonieae and Tecomeae s.s., where only monophyletic taxa are recognized. However, some clades remain without good morphological synapomorphies. In search of features of taxonomic potential, we collected, sectioned, and analyzed the bark of 83 lianescent species of the Bignoniaceae, covering all 20 genera from tribe Bignonieae currently recognized, plus three of the most widely cultivated lianas of Tecomeae s.s. Detailed bark descriptions are given to major lineages within both tribes, following their most recent phylogenetic hypotheses and classifications. Our anatomical studies allowed us to identify 19 potential synapomorphies for large clades or specific genera of lianas, such as the fibrous phloem found in members of the Fridericia Mart. emend L.G.Lohmann and allies clade, the exclusive presence of sclereids in the regular phloem of Pleonotoma Miers, and the presence of radially elongated fibers in Manaosella J.C.Gomes, among others. Using a combination of features, we were able to produce the first bark key to identify genera of lianescent Bignoniaceae. Our work reinforces the importance of bark features for a deeper understanding of taxonomic and phylogenetic relationships among taxa.
Anatomie de l'écorce des Bignoniaceae lianescentes: synopsis générique.
La moitié des Bignoniaceae sont des espèces à port lianescent. Des travaux récents ont proposé de nouveaux découpages dans les groupes entièrement lianescents, notamment pour les tribus des Bignonieae et des Tecomeae s.s. Nus avons ici rassemblé, sectionné et analysé les tiges de 83 Bignoniaceae grimpantes, comprenant tous les genres de Bignonieae et trois autres de Tecomeae s.s. largement cultivées, afin de trouver des caractères d'intérêt taxonomique permettant de décrire précisément la diversité anatomique de leurs écorces, en rapport avec les dernières phylogénies. Nous avons pu reconnaître 19 synapomorphies potentielles de la tige et de l'écorce à l'échelle de clades ou de genres lianescents, telles que – entre autres – le phloème fibreux des Fridericia Mart. emend L.G.Lohmann et alliés, la présence exclusive de sclérites dans le phloème régulier de Pleonotoma Miers, ainsi que de fibres étirées radialement chez Manaosella J.C.Gomes. La combinaison de ces caractères nous a permis de construire une première clé d'identification des écorces pour la détermination générique des Bignoniaceae lianescentes, même en l'absence de toute autre donnée morphologique. Nos résultats confirment l'importance de l'anatomie de l'écorce dans la compréhension de la taxonomie et de la phylogénie, et donc de la diversification.