Open Access
How to translate text using browser tools
4 June 2020 Paul Schauenberg
1928-2019
Jacques Gilliéron
Author Affiliations +

Personnalité du monde de la zoologie hors du commun et vulgarisateur scientifique sans pareil, Paul Schauenberg s'est éteint à l'âge de 91 ans, le 12 juillet dernier à Mogan. C'est dans ce petit village de la Grande Canarie qu'il s'était retiré en 1988 pour y réaliser son dernier rêve, celui de créer un jardin botanique subtropical, loin du climat genevois trop sévère à son goût. Celles et ceux qui ont eu comme moi la chance de le côtoyer se souviendront de son esprit novateur et de son charisme, mais également de son érudition dans le domaine des sciences naturelles et bien entendu de ses travaux sur les félidés. Le parcours de vie de Paul Schauenberg est loin d'être banal et c'est le moins qu'on puisse dire. Très jeune il développe un intérêt pour les sciences naturelles. Aussi va-t-il durant tout son temps libre sillonner la campagne genevoise pour y récolter des plantes, des nids, des têtards et une foule d'autres petits animaux qu'il va élever dans sa chambre pour les observer. À treize ans, il intègre la Société lépidoptérologique de Genève après avoir été parrainé par l'entomologiste Jean Carl, alors en poste au Muséum. Par ailleurs, il assouvit sa soif de connaissances par la lecture d'une multitude d'ouvrages sur les sciences naturelles et commence en autodidacte déjà bien informé à fréquenter le monde des naturalistes – très fermé à l'époque –, ainsi que les coulisses du Muséum d'histoire naturelle de Genève, encore sis au parc des Bastions. Les coulisses, et pas seulement, puisque très rapidement Pierre Revilliod, directeur de l'institution, se prend d'amitié pour le gamin, au point de lui ouvrir toutes les portes de son sérail, même hors des heures officielles de visite, et de lui faire part de ses travaux. Les collections scientifiques de cette institution gardent du reste encore quelques traces de ses passages, notamment trois nids de Rats des moissons collectés par ses soins en 1945 à Aïre, et qui s'avèrent être la seule preuve de l'existence sur le canton de Genève de ce petit rongeur aujourd'hui disparu. En 1945, il commence également un apprentissage d'horticulteur à Genève, qu'il terminera trois ans plus tard. Mettant à profit ses connaissances acquises à l'École d'Horticulture de Châtelaine, il cultive aussi des plantes bulbeuses dans un coin du jardin potager tenu par sa mère. Autre fait déterminant de sa future carrière, sa rencontre avec Henry Larsen, taxidermiste au Muséum, lequel va l'initier à son métier, et sans doute lui donner le goût de l'aventure en lui narrant ses expéditions en Amérique du Sud. À cette époque, se doutait-il qu'il deviendrait, 20 ans plus tard, le premier ambassadeur du nouveau Muséum de Malagnou?

Paul Schauenberg dans son bureau du Jardin des Hespérides, aux Canaries.

img-z1-7_01.jpg

En 1949, une année après avoir obtenu son diplôme d'horticulteur, sa soif d'aventure et de nouveaux horizons ne s'est pas tarie. En effet, c'est à cette date, à trois mois de ses 21 ans, qu'il s'embarque dans un paquebot pour l'Amérique du Sud, avec deux malles comme bagages et 400 francs dans la poche. Comme émigrant agricole, il va d'abord s'installer au Brésil, puis en Équateur après avoir été engagé par la compagnie bananière américaine United Fruit Company. Quel curieux début de parcours professionnel pour ce jeune homme qui ambitionne de devenir savant explorateur ! Cependant, ces premiers voyages ne sont pour lui qu'un prétexte pour fouler le sol sud-américain et y découvrir en trois dimensions le monde vivant et chatoyant de la forêt équatoriale qu'il ne connaît que par les écrits, les récits d'Henry Larsen et par les dépouilles des animaux conservés au Muséum de Genève. Aussi va-t-il étudier sans perdre de temps in vivo et in situ la faune et la flore de sa terre d'accueil, au point de devenir en quelques années l'un des meilleurs spécialistes de son temps de la faune de l'Équateur. Tant et si bien d'ailleurs que le WWF lui confiera quelques années plus tard une mission d'envergure, celle d'étudier la possibilité d'établir une réserve sur le versant oriental des Andes équatoriennes. En outre, toujours en Équateur, il mènera encore, en 1968, sur invitation du ministère de l'agriculture, une expédition de reconnaissance périlleuse sur les flancs amazoniens des Andes, dans une région restée totalement vierge, jamais cartographiée et jamais étudiée tant sur le plan botanique que zoologique, et cela afin d'y créer un parc national. Revenu de cette mission, il publiera, en 1970, dans le bulletin de la Société de géographie de Genève, un compte rendu fort détaillé sur le volcan El Reventador et la chute du Rio Coca.

Paul Schauenberg dans les années 1950, photographiant un fourmilier.

img-z2-4_01.jpg

Paul Schauenberg en compagnie d'une femme Colorado, en Équateur.

img-z3-2_01.jpg

Mais revenons vers la fin des années 1950 où le jeune explorateur est de retour en Suisse. Par nostalgie de sa terre natale ? Pas vraiment. Mais plutôt pour s'échapper avant qu'il ne soit trop tard de l'ambiance délétère qui règne dans les bananeraies et qui ne lui a pas vraiment permis de mener à bien ses ambitions initiales. En outre, il désire revenir à ses premières amours, à savoir les plantes et plus précisément les plantes bulbeuses qu'il se met à cultiver et à étudier avec une vision d'horticulteur certes, mais déjà avec celle d'un scientifique, bien qu'il ne soit pas encore diplômé. Comme à son habitude, il va lire tout ce qui a été écrit sur ces végétaux pour enfin publier en 1964, aux éditions Delachaux et Niestlé, un ouvrage de 384 pages presque complet sur le sujet. Mais durant cette période, Paul Schauenberg n'en oublie pas moins son intérêt pour le monde animal. Aussi décide-t-il d'étudier la biologie de la Genette commune afin d'obtenir une reconnaissance académique pouvant lui ouvrir de nouvelles portes et surtout lui permettre de s'imposer dans le monde scientifique. Car à cette époque, et du reste encore aujourd'hui, peu d'autodidactes, si doués soient-ils, se voient reconnus par les hommes de science ! Pour cela, il va se tourner vers le professeur Bruno Condé de l'Université de Nancy, qui, percevant en lui la graine d'un futur chercheur, décide de l'accompagner dans ses recherches en lui conseillant de faire un élevage de genettes, car les connaissances sur la biologie de cette espèce discrète sont à ce moment encore très lacunaires. Mais l'affaire n'est pas si simple, vu qu'aucun zoo ni aucun marchand ne sont capables de lui fournir un ou plusieurs individus dont la provenance soit certaine. Toutefois, sans baisser les bras, il finit enfin, après de longues recherches, par se procurer un couple dans une station d'élevage des Deux-Sèvres. Et aussitôt, il installe ses pensionnaires dans le domicile conjugal – il a eu encore dans l'intervalle le temps de se marier – non sans leur avoir construit au préalable un vivarium savamment équipé pour l'observation et la photographie nocturne. Ainsi, durant deux années, il va suivre jour et nuit ces animaux afin de consigner une foule incroyable d'observations inédites, notamment sur leur reproduction. Parallèlement, il va mesurer, peser et comparer des dizaines de dépouilles conservées sous forme de peau ou dans le formol, et éplucher plus de 200 publications sur le sujet, ce qui n'est pas rien pour cette époque à dix mille lieues d'Internet. C'est ainsi que le 25 juin 1964 il obtient son premier grade académique, un diplôme d'études supérieures de sciences naturelles de la faculté des sciences de l'Université de Nancy.

Le troisième chapitre de la carrière de Paul Schauenberg – si l'on peut dire – va débuter en 1965, presque simultanément avec le déménagement des collections du Muséum d'histoire naturelle de Genève au parc de Malagnou, où un bâtiment de 54 000 m3 couvrant une surface de 19 000 m2 vient d'être achevé pour abriter les spécimens et accueillir le public. Or l'institution ne peut plus se satisfaire que de quelques collaborateurs scientifiques, d'un personnel administratif restreint à son minimum, et de trois ou quatre gardiens. Pour gérer ce nouveau musée, devenu le plus grand de Suisse, et lui donner tout l'éclat qu'il mérite, il faut rapidement engager du personnel dans tous les domaines, y compris dans celui des relations publiques. Pour cela un poste de conservateur chargé de la communication est mis au concours, lequel est remporté par Paul Schauenberg qui d'emblée séduit les examinateurs de son dossier de candidature et le Conseiller administratif au département des Beaux-Arts et de la Culture par ses compétences, son érudition et son charisme. De plus, le nouvel aspirant parle presque couramment une demi-douzaine de langues, ce qui est un atout pour un préposé aux relations extérieures.

Après avoir troqué son treillis de baroudeur et d'explorateur pour un costume cravate tiré à quatre épingles afin de satisfaire aux exigences de son poste, Paul Schauenberg prend son office au Muséum le 5 janvier 1965. Au cours de ses premières années dans l'institution, il se voit alors confier de nombreuses tâches et non pas seulement celles liées aux relations publiques. Dès le début de ses activités, il collabore avec ses collègues conservateurs à l'organisation des futures vitrines d'expositions. En outre, il a la responsabilité des animaux vivants qui vont être présentés au public dans le hall d'entrée du Muséum. Parmi ceux-ci figurent des roussettes, des iguanes, des caïmans, des pythons... Mais aussi un Alligator du Mississippi qui rapidement devient la mascotte de l'institution, et cela suite à une manifestation médiatisée qu'il conçoit pour le 150e anniversaire du Muséum et au cours de laquelle il organise une pesée de l'animal en guise de concours. Aussi, comme il se charge personnellement de l'entreprise et devant les caméras, très vite Paul Schauenberg devient l'une des figures les plus prisées du monde médiatique. Il construit en outre dans son bureau un très grand terrarium dans lequel il installe trois Iguanes marins des Galápagos ramenés par ses soins, cela dans l'espoir de montrer cette espèce pour la première fois au public et avant qu'elle ne soit protégée par des conventions internationales. Car Paul Schauenberg ne veut pas faire de l'institution qu'une nécropole zoologique. C'est pourquoi, entre autres, il s'active en 1969, en étroite collaboration avec les membres de l'Aquarium-Terrarium Club de Genève, à mettre en place une exposition consacrée aux poissons d'aquarium, la plus importante du genre présentée en Suisse. Pendant un mois, le musée devient vivant, tant derrière les vitrines que dans les galeries où il règne certains jours une véritable ambiance de fête. Le succès de cette exposition est total; en vingt-six jours, les huissiers enregistrent plus de 34 000 visiteurs. Par la suite, d'autres grandes manifestations conduites sous sa houlette verront le jour, attirant de plus en plus de monde au Muséum, lequel deviendra bientôt l'une des institutions culturelles les plus médiatisées de Suisse romande. Mais en tant qu'«ambassadeur» du Muséum, il a bien entendu pour fonction d'établir et d'entretenir des contacts avec la presse écrite, la radio et la télévision, tâche qu'il entreprend presque avec dévotion. Pour cela il rédige des articles de vulgarisation pour des journaux romands et participe à de très nombreuses émissions de radio et de télévision, notamment avec le journaliste animalier Pierre Lang qui animera une émission intitulée «Rendez-vous» et dont les plus anciens d'entre nous se souviennent certainement. Durant toute sa carrière genevoise, Paul Schauenberg écrira ainsi plus d'un millier d'articles de vulgarisation et de chroniques diverses dans la presse romande. Par ailleurs, il va publier de nombreux ouvrages sur la faune et la flore, dont un livre sur les plantes médicinales en souvenir de sa mère et de ses talents d'herboriste, ainsi qu'une encyclopédie sur le Léman. Citons encore La vie étonnante de nos oiseaux, Faune et flore de nos Alpes, Le langage secret des animaux, Le merveilleux monde des animaux et une encyclopédie en 27 volumes intitulée Le royaume des animaux dont on lui confia la rédaction générale. Tous ces ouvrages et tous ses articles de vulgarisation, par ailleurs écrits dans un style qui lui était propre, témoignent de l'infini de son savoir qu'il n'a cessé d'alimenter tout au long de sa vie par la lecture de publications scientifiques. Et nombreux sont ses collègues du Muséum et d'ailleurs qui n'hésitèrent pas à le contacter lorsqu'ils étaient face à une question épineuse dans un quelconque domaine, sachant qu'il représentait souvent l'ultime recours pour obtenir une réponse. Véritable encyclopédie vivante, ses domaines de compétences dépassaient alors très largement la botanique et la zoologie.

Paul Schauenberg en 1968, avec un Tapir des Andes en captivité.

img-z4-2_01.jpg

Durant les dix premières années qui suivent sa prise de fonction de conservateur, Paul Schauenberg se voue corps et âme à faire rayonner le Muséum, lequel devient presque son domicile principal. Tellement passionné par son travail, il entame ainsi très souvent des journées de douze ou treize heures y compris le week-end. Comment fait-il pour ne pas se diriger tout droit vers un burn-out et garder son sourire presque légendaire devant tous ceux qui le sollicitent ? Car en parallèle à son occupation principale, il faut savoir que Paul Schauenberg trouve encore le temps d'endosser par intermittence sa tenue d'explorateur pour partir en mission en Amérique du Sud, en Asie et dans les îles du Pacifique et de l'océan Indien, d'où il ramène des spécimens pour le Muséum et pour lesquels il écrit des articles scientifiques. En outre, il se met à étudier les félidés, sa nouvelle passion. C'est ainsi que son bureau, déjà envahi par des piles d'ouvrages et de publications scientifiques, va dès 1969 se transformer en station d'acclimatation pour petits félins venus des quatre coins du monde, notamment des Chats des sables, des Chats de Pallas, des Chats à pieds noirs et bien entendu des Chats sylvestres, qui, pour la plupart, transitent par le zoo de la Garenne tenu par son ami d'enfance Erwin Meier. En outre, désireux comme à son habitude de tout connaître sur les sujets qu'il étudie, il collecte des centaines de dépouilles et de crânes qu'il mesure, pèse et compare. Son bureau devient dès lors un second atelier de taxidermie d'où les odeurs commencent à envahir les couloirs de l'institution, d'autant plus qu'il lui arrive souvent d'éviscérer des cadavres pour en examiner les entrailles. « Après tout, disait-il avec sourire et bienveillance à ceux qui s'en offusquaient, sommes-nous oui ou non dans un muséum ?» De ses travaux de recherche sur les félidés vont naître de nombreux articles scientifiques qui aujourd'hui encore font référence dans le domaine. On lui doit entre bien d'autres publications sur le sujet, une étude sur la distribution historique du Chat sylvestre en Suisse extrêmement bien documentée ainsi qu'une méthode quasi infaillible pour identifier les crânes de chats domestiques de ceux du Chat sylvestre. Avec une thèse de doctorat sur l'indice crânien des félidés en prime, il devient ainsi l'un des spécialistes de cette famille les plus renommés de son temps et s'attire les faveurs des plus grands muséums d'histoire naturelle d'Europe, dont celui de Paris qui lui offre le titre de correspondant. Cependant, en 1988, alors qu'il semble être parvenu – pourrait-on penser – à réaliser tous ses rêves d'adolescent, Paul Schauenberg décide encore une fois de se tourner vers de nouveaux horizons. Sans doute de moins en moins satisfait par les nouvelles directives de la Ville de Genève qui ne lui permettent plus de réaliser ses desseins trop en marge des courants politiques, il s'envole pour les îles Canaries en compagnie de sa dernière compagne, cinq ans avant sa retraite officielle. Loin des tracasseries administratives, il choisit de s'établir dans une vallée située près du village de Mogan, où il crée un jardin tropical, le Jardin des Hespérides. Paul Schauenberg, à soixante ans, n'hésite alors pas à retrousser ses manches; il empoigne pioche et brouette, retournant ainsi à ses premières amours. Désormais, il va se consacrer à la culture d'une multitude d'essences fruitières et florales exotiques, de palmiers venus des quatre coins des tropiques, de plantes ligneuses rares et, entre autres, d'une riche collection de cactées. Cependant, il n'abandonne pas pour autant son besoin de communiquer: il organise des conférences en Suisse, publie des articles dans la presse, participe à des émissions de radio. Lors de visites commentées, son talent de narrateur lui vaut une belle reconnaissance de la part d'un public cosmopolite et surtout des membres de l'Association des Amis du Jardin des Hespérides, lesquels peuvent venir travailler dans ce lieu qualifié de magique. Mais au matin du 12 juillet 2019, comme toute vie a une fin, Paul Schauenberg s'éteint, dans son lit, comme il l'avait souhaité. Il aura réalisé tous ses rêves après avoir consacré un pan entier de sa vie à nous communiquer sa passion pour les sciences naturelles.

Paul Schauenberg (à gauche) au Muséum lors d'une interview pour l'émission «Sur demande» de la Télévision suisse romande en mai 1968.

img-z4-6_01.jpg

REMERCIEMENTS

Je remercie Manuel Ruedi et l'équipe du SiDos qui ont compilé la liste des publications scientifiques, Tommy Andriollo pour la liste des noms d'animaux dédiés à Paul Schauenberg, et Rose-Marie Choulat pour son aimable relecture du texte et pour les photographies.

Appendices

Appendice 1: principales publications de Paul Schauenberg

Burton M., Kessel J., d'Arazon A.P., Medici B., Cavin A., Schauenberg P., Guex-Rolle H., Burton R. 1972-1975. Grand dictionnaire des animaux. Editions Bordas, 26 vol.

Condé B., Schauenberg P. 1963. Le chat sauvage (Felis silvestris Schreber, 1777) dernier félin de France. Font-Vive 8: 1-7.

Condé B., Schauenberg P. 1965. Les lynx imaginaires de Haute-Saône. Mise au point contestant la véracité de deux captures de lynx en Haute-Saône en 1958. Mammalia 29: 623-625.

Condé B., Schauenberg P. 1969. Reproduction du chat forestier d'Europe (Felis silvestris Schreber) en captivité. Revue suisse de Zoologie 76: 183-210.

Condé B., Schauenberg P. 1971. Le poids du chat forestier d'Europe (Felis silvestris Schreber 1777). Revue suisse de Zoologie 78: 295-315.

Condé B., Schauenberg P. 1978. Remplacement des canines chez le chat forestier Felis silvestris Schreb. Revue suisse de Zoologie 85: 241-245.

Jotterand-Bellomo M., Schauenberg P. 1988. Les chromosomes du rat de Cuming Phloeomys cumingi Waterhouse, 1839 (Mammalia: Rodentia). Genetica 76: 181-190.

Schauenberg P. 1964. Les plantes bulbeuses. Delachaux & Niestlé 384 pp.

Schauenberg P. 1966a. L'Aye-aye de Madagascar: un mammifère menacé d'extinction. Musées de Genève 64: 7-10.

Schauenberg P. 1966b. La genette vulgaire (Genetta genetta L.): répartition géographique en Europe. Mammalia 30: 371-396.

Schauenberg P. 1968. Sur la présence de Lepidodactylus lugubris (Duméril & Bibron, 1836) (Reptilia, Gekkonidae) en Équateur. Revue suisse de Zoologie 75: 415-417.

Schauenberg P. 1969a. Contribution à l'étude du tapir pinchaque Tapirus pinchaque Roulin, 1829. Revue suisse de Zoologie 76: 211-256.

Schauenberg P. 1969b. L'identification du chat forestier d'Europe Felis s. silvestris Schreber, 1777 par une méthode ostéométrique. Revue suisse de Zoologie 76: 433-441.

Schauenberg P. 1969c. A la recherche du loup-garou. Musées de Genève 93: 3-7.

Schauenberg P. 1969d. Le lynx Lynx lynx (L.) en Suisse et dans les pays voisins. Revue suisse de Zoologie 76: 257-287.

Schauenberg P. 1969e. Note sur la perruche de Tahiti, Cyanoramphus zealandicus, préservée au Muséum de Genève. Archives des Sciences 22: 645-649.

Schauenberg P. 1970a. The Equator national reserve in Ecuador. Biological Conservation 2: 140-141.

Schauenberg P. 1970b. Le chat forestier d'Europe Felis s. silvestris Schreber, 1777 en Suisse. Revue suisse de Zoologie 77: 127-160.

Schauenberg P. 1970c. Le volcan El Reventador et la chute du Rio Coca (Cordilla Real de los Andes, Equateur). Le Globe 110: 83-105.

Schauenberg P. 1970d. Les îles Galapagos. Musées de Genève 102: 1-8.

Schauenberg P. 1971a. L'indice crânien des Félidés: note préliminaire. Revue suisse de Zoologie 78: 317-320.

Schauenberg P. 1971b. Le Chat des sables. Musées de Genève 117: 3-6.

Schauenberg P. 1971c. Note sur l'indice crânien du chat domestique féral (Felis catus L.). Revue suisse de Zoologie 78: 209-215.

Schauenberg P. 1972-1977. Le royaume des animaux: Encyclopédie universelle des animaux. Edito-service, 27 vol.

Schauenberg P. 1972a. L'indice crânien des Félidés: Université de Nancy, 296 pp.

Schauenberg P. 1972b. Le Manul: énigmatique félidé d'Asie. Musées de Genève 125: 5-9.

Schauenberg P. 1972c. Le langage secret des animaux. Edito-service, 62 pp.

Schauenberg P. 1973a. Le Lion d'Asie s'éteint. Musées de Genève 132: 15-20.

Schauenberg P. 1973b. Le mystérieux Cerf nain des Andes. Musées de Genève 134: 12-16.

Schauenberg P. 1973c. Les géants et les nains. Musées de Genève 14: 14-18.

Schauenberg P. 1974a. Données nouvelles sur le chat des sables Felis margarita Loche, 1858. Revue suisse de Zoologie 81: 949-969.

Schauenberg P. 1974b. Le Chat sauvage démystifié. Musées de Genève 148: 2-6.

Schauenberg P. 1974c. Le Varan de Komodo. Musées de Genève 142: 13-16.

Schauenberg P. 1974d. Reproduction du chat forestier (F. silvestris Schr.) dans le nord-est de la France. Revue suisse de Zoologie 81: 45-52.

Schauenberg P. 1975. L'île Ronde agonise. Musées de Genève 159: 11-18.

Schauenberg P. 1977a. La stature du chat forestier Felis silvestris Schreb. et la variabilité morphologique de l'espèce. Revue suisse de Zoologie 84: 323-337.

Schauenberg P. 1977b. Longueur de l'intestin du chat forestier Felis silvestris Schreber. Mammalia 41: 356-360.

Schauenberg P. 1977c. Poids et taille de naissance du chat forestier Felis silvestris Schreber. Mammalia 40: 687-689.

Schauenberg P. 1978a. Le Chat des marais. Musées de Genève 181: 6-11.

Schauenberg P. 1978b. Le Chat marbré. Musées de Genève 190: 6-11.

Schauenberg P. 1978c. Note sur la reproduction du manul Otocolobus manul (Pallas, 1776). Mammalia 42: 355-358.

Schauenberg P. 1978d. Note sur le rat de Cuming Phloeomys cumingi Waterhouse 1839 (Rodentia, Phloeomyidae). Revue suisse de Zoologie 85: 341-347.

Schauenberg P. 1979a. La reproduction du Chat des marais Felis chaus (Güldenstädt, 1776). Mammalia 43: 215-223.

Schauenberg P. 1979b. Le baculum du chat forestier Felis silvestris Schreber, 1777. Revue suisse de Zoologie 86: 527-534.

Schauenberg P. 1979c. Note sur la reproduction du chat du Ben-gale Prionailurus bengalensis Kerr, 1792. Mammalia 43: 127-128.

Schauenberg P. 1979d. Reproduction du chat des marais Felis chaus (Güldenstädt, 1776). Mammalia 43: 215-223.

Schauenberg P. 1979e. Sa majesté l'Ocelot. Musées de Genève 198: 2-6.

Schauenberg P. 1980. Le merveilleux monde des animaux. Journal de Genève, Genève. 201 pp.

Schauenberg P. 1980. Note sur le squelette et la maturité physique du chat forestier Felis silvestris Schreb. Revue suisse de Zoologie 87: 549-556.

Schauenberg P. 1981. Éléments d'écologie du chat forestier d'Europe Felis silvestris Schreber, 1777. Revue d'Écologie 35: 3-36.

Schauenberg P. 1982. Le Chat viverrin. Musées de Genève 226: 2-6.

Schauenberg P. 1983a. Merveilleux dauphin. Musées de Genève 233: 14-17.

Schauenberg P. 1983b. Un étrange rongeur. Musées de Genève 231: 4-8.

Schauenberg P. 1984a. Les mollusques. [pp. 164-178] In: Schauenberg P. (ed.), Le Léman vivant. Journal de Genève, Genève. 223 pp.

Schauenberg P. 1984b. Les Varans. Musées de Genève 241: 8-13.

Schauenberg P. 1987a. Dodu dodo et grosse cateau [sic]. Musées de Genève 272: 6-12.

Schauenberg P. 1987b. Frégate, dernier refuge. Musées de Genève: 12-17.

Schauenberg P., Gilliéron J. 1983. La vie étonnante de nos oiseaux. Mondo, Vevey, Suisse. 152 pp.

Schauenberg P., Gilliéron J. 1986. Faune et flore de nos Alpes. Mondo, Vevey, Suisse, 157 pp.

Schauenberg P., Jotterand M. 1975. Le manul Otocolobus manul (Pallas 1776): son caryotype et sa position dans la classification des Félidés. Revue suisse de Zoologie 82: 425-429.

Schauenberg P., Paris F. 1969. Guide des plantes médicinales. Delachaux & Niestlé, 355 pp.

Schauenberg P., Paris F. 1977. Guide des plantes médicinales: Analyse, description et utilisation de 401 plantes. Delachaux & Niestlé, 396 pp.

Appendice 2: taxons dédiés à Paul Schauenberg

Genre

  • Schauenbergia Osella, 1977 (Coleoptera)

Espèces

  • Aloconota schauenbergi Pace, 1984 (actuellement dans Geopora; Coleoptera)

  • Antilloppia schauenbergi Mahunka, 1985 (actuellement dans Neoppia; Acari)

  • Archiphthiracarus schauenbergi Mahunka, 1988 (actuellement dans Phthiracarus; Acari)

  • Austrocarabodes schauenbergi Mahunka, 1978 (Acari)

  • Cryptacarus schauenbergi Mahunka, 1977 (Acari)

  • Gomyella schauenbergi Johnson, 1985 (Coleoptera)

  • Histiostoma schauenbergi Mahunka, 1978 (Acari)

  • Hoplophorella schauenbergi Mahunka, 1978 (actuellement dans Atropacarus; Acari)

  • Imparipes schauenbergi Mahunka, 1979 (Acari)

  • Multioppia schauenbergi Mahunka, 1978 (actuellement dans Multipulchroppia; Acari)

  • Myllaena schauenbergi Pace, 1984 (Coleoptera)

  • Neoheligmonella schauenbergi Vaucher & Durette-Desset, 1984 (Nematoda)

  • Pilobatella schauenbergi Mahunka, 1977 (Acari)

  • Pseudanapis schauenbergi Brignoli, 1981 (Araneae)

  • Scheloribates schauenbergi Mahunka, 1988 (Acari)

  • Scirtetinus schauenbergi Frieser, 1980 (Coleoptera)

  • Scutacarus schauenbergi Mahunka & Mahunka-Papp, 1988 (Acari)

  • Zygoribatula schauenbergi Mahunka, 1978 (actuellement dans Oribatula; Acari)

Jacques Gilliéron "Paul Schauenberg
1928-2019," Revue suisse de Zoologie 127(1), 1-7, (4 June 2020). https://doi.org/10.35929/RSZ.0001
Published: 4 June 2020
Back to Top