Five mandibular and dental specimens referred to the extinct South American ungulate clade Astrapotheria are described. They originate from late middle Miocene deposits of the Ipururo Formation in the Río Inuya-Río Mapuya area, Peruvian Amazonia. The first Peruvian astrapothere remains unearthed in a controlled stratigraphical context reveal the co-occurrence of the uruguaytheriine astrapotheriids Xenastrapotherium sp. and Granastrapotherium cf. snorki. Bispecific uruguaytheriine assemblages were so far restricted to the early Miocene of Venezuela and the late middle Miocene of Colombia. The Fitzcarrald local fauna, including the uruguaytheriines described here, recalls unequivocally the Xenastrapotherium kraglievichi Cabrera, 1929-Granastrapotherium snorki assemblage, which characterizes the 13.6–12.76 Ma interval in the Honda Group of La Venta area, Colombia. The spatio-temporal distribution of low-latitude astrapotheriids (< 30°S) is then reviewed, illustrated, and further detailed in both stratigraphical and taxonomic points of view. The group appears in the fossil record during the Oligocene or the earliest Miocene (Uruguaytherium Kraglievich, 1928 and Xenastrapotherium Kraglievich, 1928 in Uruguay and Venezuela, respectively). Uruguaytheriinae are conspicuous elements of middle Miocene mammal assemblages of northern South America (Colombia, Brazil, Bolivia, and now Peru). Astrapotheria probably become extinct during the late Miocene (Huayquerian South American Land Mammal Age), but the youngest specimens are of uncertain taxonomic affinities and/or might be reworked (Astrapotheriidae indet. in Urumaco Formation of Venezuela; ?Astrapotheria in Rio Acre local fauna of Brazil).
Les Uruguaytheriinae (Mammalia, Astrapotheria) du Miocène moyen d'Amazonie péruvienne et une revue du registre fossile des Astrapotheriidae dans le nord de l'Amérique du Sud.
Cinq restes mandibulaires et dentaires attribués à des astrapothères, clade éteint de grands ongulés sud-américains, sont décrits. Ils proviennent du Miocène moyen tardif de la Formation Ipururo dans la région du Río Inuya et du Río Mapuya, en Amazonie péruvienne. Les premiers restes d'astrapothères découverts au Pérou dans un contexte stratigraphique contrôlé révèlent la co-existence des Astrapotheriidae Uruguaytheriinae Xenastrapotherium sp. et Granastrapotherium cf. snorki. De tels assemblages bispécifiques d'Uruguaytheriinae étaient jusqu'alors restreints au Miocène inférieur du Venezuela et au Miocène moyen de Colombie. La faune locale de Fitzcarrald, qui inclut les Uruguaytheriinae ici décrits, rappelle sans équivoque l'association Xenastrapotherium kraglievichi Cabrera, 1929-Granastrapotherium snorki, qui caractérise l'intervalle 13.6–12.76 Ma dans le Groupe Honda de La Venta, en Colombie. La distribution spatiotemporelle des Astrapotheriidae de basse latitude (< 30°S) est ensuite révisée, illustrée et détaillée à la fois des points de vue stratigraphique et taxinomique. Le groupe apparaît dans le registre fossile pendant l'Oligocène ou au Miocène basal (avec Uruguaytherium Kraglievich, 1928 et Xenastrapotherium Kraglievich, 1928, respectivement en Uruguay et au Venezuela). Les Uruguaytheriinae apparaissent comme des éléments habituels des faunes de mammifères du Miocène moyen d'Amérique du Sud septentrionale (Colombie, Brésil, Bolivie et doré navant Pérou), avant de se raréfier ensuite. Les Astrapotheria ont probablement disparu au cours du Miocène supérieur (étage mammalien Huayquérien), mais les spécimens les plus récents sont d'affinités