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Ivyleaf morningglory (IMG, Ipomoea hederacea Jacq.) is a summer annual vine that is native to the Americas and invasive globally. This species decreases field crop yields through competition and interference with harvesting. Here, we explore the potential of IMG to compete with silage corn (Zea mays L.) in New York State, USA. In a 2-year field study, we measured silage yield at five IMG planting densities (0–8 plants m−2) under no-drought conditions and a drought treatment established with rainout shelters. Volumetric water content was 26%–28% lower in the drought treatment than the no-drought treatment. Drought reduced fresh corn silage yield (P = 0.003). Fresh silage yield was 21 600 ± 700 kg ha−1 in the no-drought treatment in 2016, 19 100 ± 900 kg ha−1 in the drought treatment in 2016, 30 500 ± 900 kg ha−1 in the no-drought treatment in 2017, and 28 200 ± 700 kg ha−1 in the drought treatment in 2017. Silage yield was not strongly responsive to IMG density, regardless of drought. These data suggest that the risk of corn silage yield losses due to IMG is relatively low in New York State and unlikely to be affected by drought. The risk posed by IMG may differ in other cropping systems or regions and under climate change.
Le liseron bleu (LB, Ipomoea hederacea Jacq.) est une annuelle grimpante estivale indigène dans les Amériques, mais envahissante ailleurs dans le monde. L’espèce diminue le rendement des cultures industrielles en leur livrant concurrence et en nuisant à leur récolte. Les auteurs ont examiné la capacité du LB à concurrencer le maïs d’ensilage (Zea mays L.) dans l’État de New York (É.-U.). Lors d’une étude de deux ans, ils ont mesuré le volume d’ensilage obtenu à cinq densités de peuplement du LB (de 0 à 8 plants par m2), en régime pluvial et en régime aride, sous des abris contre la pluie. Le volume d’eau dans le régime aride était 26 à 28 % plus faible que celui dans le régime pluvial. La sécheresse diminue le rendement du maïs d’ensilage frais (P = 0,003), qui se chiffrait à 21 600 ± 700 kg par hectare pour le régime pluvial en 2016, à 19 100 ± 900 kg par hectare pour le régime aride la même année, à 30 500 ± 900 kg par hectare pour le régime pluvial en 2017 et à 28 200 ± 700 kg par hectare pour le régime aride en 2017. Le rendement du maïs d’ensilage ne réagit pas énormément à la densité de peuplement du LB, qu’il y ait sécheresse ou pas. Ces résultats laissent croire que les risques d’une baisse de rendement du maïs d’ensilage attribuable au LB sont relativement minces dans l’État de New York et que le rendement est peu affecté par la sécheresse. Les risques que pose le LB pourraient néanmoins être différents pour d’autres cultures ou régions, en raison du changement climatique. [Traduit par la Rédaction]
Calcium is a very poorly translocated nutrient in the flesh of apple fruits with the advancement of growth. Within the fruit, movement is further restricted toward distal portion relative to proximal. Even numerous foliar applications of calcium do not always achieve the desired effect. Thus, the objective of this study was to enhance the calcium allocation in distal parts of apple fruit in response to whole plant application of abscisic acid (ABA). Five-year-old apple plants of Super Chief Sandidge on M9 were treated with ABA at 400 ppm, calcium chloride at 0.4% and water (Control) at four stages (30, 65, 100, and 135 days after full bloom (DAFB)), and then analyzed for xylem functionality and calcium allocation in leaf and various fruit tissues at 10 days after each treatment, i.e., S1—40, S2—75, S3—110, and S4—45 DAFB. The results obtained showed that xylem functionality started impairing just after S2; consequently, the calcium allocation was also reduced in middle and calyx portions of fruit after that stage. However, xylem functionality was significantly retained (up to 30%) in ABA-treated fruits at S4 stage, which in other treatments was found to be nil at the calyx end of the fruit. This retention of xylem tissue functionality enhanced allocation of calcium from roots in middle and calyx end of the apple fruit. Leaf calcium was reduced with ABA applications. With the enhancement of calcium in the fruits, increases in soluble solid content and titratable acidity were observed at maturity.
Le calcium est un oligoélément qui se déplace très mal dans la chair des pommes, quand elles grossissent. Ces déplacements se limitent de surcroît à la partie distale du fruit plutôt qu’à sa partie proximale. Enfin, les applications foliaires de calcium, même nombreuses, ne donnent pas toujours l’effet escompté. Les auteurs voulaient améliorer la part de calcium acheminée jusqu’aux parties distales du fruit après application d’acide abscissique (AA) à la plante entière. Pour cela, ils ont appliqué de l’AA à 400 ppm, du chlorure de calcium à 0,4 % et de l’eau (témoin) à des pommiers Super Chief Sandidge sur M9 de cinq ans, à quatre stades (30, 65, 100 et 135 jours après la floraison - JAF). Ensuite, ils ont analysé la fonctionnalité du xylème et la répartition du calcium dans les feuilles ainsi que divers tissus du fruit, dix jours après chaque traitement, soit S1-40, S2-75, S3-110 et S4-145 JAF. Les résultats obtenus indiquent que le xylème commence à perdre sa fonctionnalité immédiatement après le deuxième stade (S2), avec la diminution subséquente de la quantité de calcium acheminée au centre du fruit et au niveau du calice. Le xylème des fruits traités à l’AA avait néanmoins gardé passablement sa fonctionnalité (jusqu’à 30 %) au stade S4, alors qu’elle était inexistante au niveau du calice dans les autres cas. Le fait que le xylème demeure fonctionnel signifie une meilleure répartition du calcium venant des racines dans le cœur du fruit et au niveau du calice. L’application d’AA réduit la concentration de calcium dans les feuilles. La plus forte teneur en calcium du fruit s’accompagne d’une augmentation de la concentration de solides solubles et de l’acidité totale à maturité. [Traduit par la Rédaction]
KEYWORDS: Canada Western Red Spring, grain yield, grain protein concentration, baking quality, Triticum aestivum L., blé roux de printemps de l’Ouest canadien, rendement grainier, teneur en protéines du grain, qualité boulangère, Triticum aestivum L.
Grain protein concentration (GPC) is considered one of the most important quality factors, and it has remained a major culling criterion in the Canadian wheat cultivar development and registration process. However, grain protein composition also plays a critical role in determining the end-use quality of cereal-based products. The objective of this study was to determine whether high-yielding, lower protein Canada Western Red Spring (CWRS) analog wheat lines can exhibit acceptable baking properties (comparable with CWRS cultivars) under contrasting soil nitrogen levels. Five CWRS-analog lines together with four CWRS and one Canada Prairie Spring Red wheat cultivar, representing wide ranges of quality and grain yield potential, were assessed for agronomic and quality traits in multi-environment trials at three locations and five nitrogen fertilizer rates. CWRS analog lines produced significantly higher grain yield and, on average, 0.9% less GPC than the CWRS cultivars. Despite the lower GPC, CWRS-analog lines such as W07786 exhibited suitable and stable baking performance across all nitrogen levels. Based on the genotype × trait biplot analysis, CWRS-analog baking properties were mainly associated with sodium dodecyl sulfate sedimentation and flour water absorption. Our findings revealed that it is possible to develop wheat cultivars with up to 15% higher grain yield than modern CWRS cultivars and comparable end-use characteristics by reducing current GPC requirements (by up to 1%) while simultaneously selecting for improved baking attributes. This would facilitate an increase in CWRS grain yield genetic gains while maintaining favorable end-use quality and improving the crop competitiveness in western Canada.
On estime que la teneur en protéines du grain (TPG) est l’un des paramètres les plus importants de la qualité et elle demeure un des principaux critères d’élimination dans le processus canadien de développement et d’homologation de cultivars pour le blé. Cependant, la composition des protéines dans le grain joue elle aussi un rôle primordial dans la détermination de la qualité des produits céréaliers en fonction de leur usage final. Les auteurs voulaient établir si les lignées analogues au blé roux de printemps de l’Ouest canadien (CWRS) à haut rendement mais à plus faible teneur en protéines présentent des propriétés boulangères acceptables (c.-à-d. comparables à celles du blé CWRS) en présence d’une concentration d’azote contrastante dans le sol. À cette fin, ils ont évalué les caractères agronomiques et qualitatifs de cinq lignées analogues au CWRS, de quatre variétés du CWRS et d’un cultivar de blé roux de printemps Canada Prairie correspondant à un large éventail sur les plans de la qualité et du rendement grainier. Les évaluations se sont déroulées dans des conditions environnementales variées, à trois endroits, et à cinq taux de fertilisation avec des engrais azotés. Les lignées analogues au CWRS ont donné un rendement grainier sensiblement plus élevé et une TPG d’en moyenne 0,9 % inférieure à celle des variétés de CWRS. Malgré la plus faible TPG, les lignées analogues comme W07786 présentaient des propriétés boulangères adéquates et stables, à tous les taux de fertilisation. L’analyse par diagramme de double projection (génotype × caractère) révèle que les propriétés boulangères des lignées analogues au CWRS sout essentiellement associées à la sédimentation SDS et à l’absorption de l’eau par la farine. Les résultats indiquent qu’on pourrait développer des cultivars de blé donnant jusqu’à 15 % plus de grain que les variétés contemporaines de CWRS mais aux caractéristiques comparables pour l’usage final si on diminuait (de jusqu’à un pour cent) les exigences actuelles relatives à la TPG tout en sélectionnant de meilleures qualités boulangères. De cette façon, on augmenterait génétiquement le rendement grainier du CWRS tout en préservant une qualité adéquate selon la destination finale et en rehaussant la compétitivité de cette culture dans l’Ouest canadien. [Traduit par la Rédaction]
Lodging risk in spring wheat has grown with the introduction of high-yielding cultivars that require high nitrogen (N) inputs to optimize grain yield and protein content. Canopy management (CM) strategies have been used to reduce lodging risk. However, the short growing season and unpredictable moisture supply may limit the use of these strategies in the Canadian Prairies. The objective of this study was to quantify the ability of agronomic practices to modify the early season crop canopy, and hence lodging risk, and to determine how these practices influence N use and final grain N yield. Split-plot field trials were established at four site-years (SYs) in Manitoba to evaluate CM strategies including three plant densities, a split N fertilizer application, and the application of chlormequat chloride (CCC) on canopy size (dry matter (DM) and height at anthesis), N uptake and remobilization, lodging and stalk strength, grain yield, protein, and grain N yield on the cultivar AAC Brandon. Precipitation was low during this study (64%–78% of long-term average (LTA)), resulting in modest yields and low lodging pressure. However, low plant density (PD), split N, and CCC applications all showed potential to reduce lodging risk without reducing grain yield or protein concentration. Split N and plant growth regulator (PGR) applications increased final grain N yield by 11.2% and 2.4%, respectively. Therefore, CM practices have potential in the Canadian Prairies to reduce lodging risk without compromising grain N, but results should be validated in higher precipitation environments and across additional cultivars and growing regions of western Canada.
Les risques de verse chez le blé de printemps se sont accrus avec l’introduction de cultivars à haut rendement dont on optimise le rendement et la teneur en protéines par un apport important d’engrais azoté (N). Pour atténuer ce risque, les producteurs recourent à la gestion du feuillage. Cependant, la brièveté de la période végétative et une teneur en eau imprévisible dans le sol pourraient restreindre le recours à une telle stratégie dans les Prairies canadiennes. Les auteurs voulaient déterminer dans quelle mesure les pratiques agricoles permettraient de modifier la densité du feuillage, donc les risques de verse, en début de saison et établir comment de telles pratiques influent sur l’utilisation du N et la concentration finale de cet élément dans le grain. Pour cela, ils ont procédé à des essais en tiroir sur le terrain pendant quatre années-sites, au Manitoba. Les méthodes de gestion du feuillage examinées comprenaient trois densités de feuillage, l’application fractionnée de N et l’application de chlorure de chlorméquat (CC). Les chercheurs ont évalué l’incidence de ces stratégies sur l’abondance du feuillage (poids sec et hauteur à l’anthèse) du cultivar AAC Brandon, l’absorption et la relocalisation du N, la verse et la longueur de la tige, le rendement grainier, la concentration de protéines et le rendement en N du grain. Comme il n’a guère plu pendant l’étude (64 à 78 % de la moyenne à long terme), le rendement était modeste et la pression engendrée par la verse, relativement faible. Néanmoins, un peuplement de faible densité, l’application fractionnée de N et celle de CC sont autant de mesures susceptibles d’atténuer les risques de verse sans que le rendement grainier ou la teneur en protéines du grain en souffrent. L’application fractionnée de N et celle d’un régulateur de croissance ont respectivement augmenté le rendement en N final du grain de 11,2 et de 2,4 %. Les auteurs en concluent que la gestion du feuillage pourrait réduire les risques de verse dans les Prairies canadiennes sans diminuer la teneur en N du grain, mais ces conclusions devront être confirmées lors de précipitations plus abondantes et avec d’autres cultivars ainsi que dans des zones de culture différentes de l’Ouest canadien. [Traduit par la Rédaction]
Several insects, including the wheat stem sawfly (Cephus cinctus Norton, Hymenoptera: Cephidae), interfere with biomass and grain production of triticale (×Triticosecale). We conducted a 2-year study in southern Alberta to compare the cultivars Pronghorn and AC Ultima at 200 and 400 seeds/m2 in terms of wheat stem sawfly damage and incidence of a parasitoid wasp (Bracon cephi Gahan, Hymenoptera: Braconidae). Plants of AC Ultima seeded at the high rate were on average less damaged than those of Pronghorn, and had more parasitoids. AC Ultima was characterized by more solid pith development in the lumen, compared with Pronghorn, and it can be considered adequate germplasm for the development of more resistant solid triticale cultivars.
Plusieurs insectes dont le cèphe du blé (Cephus cinctus Norton, Hyménoptères : Cephidae), réduisent la production de biomasse et de grain par la triticale (×Triticosecale). Les auteurs ont entrepris une étude de deux ans, dans le sud de l’Alberta, en vue de comparer les dommages causés par le cèphe et les effets d’une guêpe parasite (Bracon cephiGahan, Hyménoptères : Braconidae) sur les cultivars Pronghorn et AC Ultima semés à raison de 200 ou de 400 graines au mètre carré. En moyenne, les plants d’AC Ultima semés à la densité la plus élevée présentaient moins de dommages que Pronghorn et les parasitoïdes étaient plus nombreux. AC Ultima se caractérise par un endocarpe plus robuste dans le lumen que celui de Pronghorn, aussi pourrait-on envisager l’usage de son plasma germinal pour créer des cultivars de triticale plus résistants. [Traduit par la Rédaction]
Optimizing agricultural practices is an effective way to increase fruit productivity in commercial wild lowbush blueberry (Vaccinium angustifolium Aiton; Vaccinium myrtilloides Michx) fields, but results from northern Quebec (Canada) are scarce. In this study, we assessed the effect of the main crop management practices, namely pruning method (mechanical and thermal), fungicide (with and without), and fertilization (mineral, organic, and without) on key vegetative and reproductive plant traits of both wild blueberry species. The experiment was conducted from fall 2016 to fall 2018, when the combination of pruning, fungicide, and fertilizing was applied. Results show that fertilizer application was the main management practice affecting vegetative and reproductive plant traits followed by fungicide application effects during pruning years only. Mineral fertilizer improved plant traits to a greater extent than organic fertilizer during the pruning phase only, and no significant differences in the second year after application (harvesting phase) suggest a delayed but similar final effect of organic fertilizer. Results also showed that V. myrtilloides produces taller stems with more leaves compared to V. angustifolium, whereas V. angustifolium produces more flower buds, a key reproductive plant trait. Results also highlight the fact that V. angustifolium needs both fertilizer and fungicide to keep leaves on the stem during late summer, whereas V. myrtilloides needs either fertilizers or fungicides. This study also shows that pruning method has no significant effect on any of the measured plant traits. However, we believe that long-term studies are still needed to assess the impact of pruning method over time.
Optimiser les pratiques agricoles est une bonne façon d’accroître le rendement fruitier des bleuetières commerciales de bleuet à feuilles étroites (Vaccinium angustifolium Aiton, Vaccinium myrtilloides Michx). Malheureusement, on possède peu de résultats qui l’illustrent dans le nord du Québec (Canada). Les auteurs ont évalué les effets des principales pratiques en usage sur les principaux caractères végétatifs et reproductifs des deux espèces, en l’occurrence l’élagage (mécanique et thermique), l’application (ou pas) d’un fongicide et celle d’un engrais (minéral, organique, aucun). L’expérience s’est déroulée de l’automne 2016 à l’automne 2018, période durant laquelle les auteurs ont combiné l’élagage à l’application du fongicide et de l’engrais. Selon les résultats obtenus, l’usage d’un engrais est la pratique qui affecte le plus les caractères végétatifs et reproductifs de la plante, suivie par l’application d’un fongicide, mais uniquement les années où il y a élagage. L’engrais minéral accentue plus les caractères de la plante que l’engrais organique, mais seulement lors de l’élagage. Si on ajoute à cela le fait qu’on ne relève aucun écart significatif l’année suivant celle de l’amendement (année de la récolte), on présume que l’engrais organique agit de façon identique, mais à retardement. V. myrtilloides a des tiges plus hautes portant plus de feuilles que V. angustifolium, espèce qui produit plus de bourgeons floraux, un caractère important pour la reproduction. Les résultats obtenus indiquent aussi que V. angustifolium a besoin d’un engrais et d’un fongicide pour que les feuilles restent attachées à leur tige à la fin de l’été, alors que V. myrtilloides n’a besoin que de l’un ou de l’autre. Par ailleurs, l’étude indique que la technique d’élagage n’a aucun effet sensible sur les autres caractères de la plante. Quoi qu’il en soit, les auteurs estiment qu’il faudrait entreprendre des recherches de plus longue haleine afin de mieux évaluer l’impact de l’élagage dans le temps. [Traduit par la Rédaction]
The susceptibility of commonly grown grapevine cultivars in the province of Quebec to Plasmopara viticola (Berk. & M.A. Curtis) Berl. & De Toni clades riparia and aestivalis was compared. The relationship between anatomic (density and size of stomata and type of leaf hairs) and genetic composition (percentages of Vitis vinifera L., Vitis riparia Michx. and Vitis aestivalis Michx.) factors of the grapevine cultivars and their susceptibility to the two clades was investigated. The grapevine cultivars were classified according to their susceptibility to each clade. The aggressiveness of the clade riparia was positively correlated with stomata size and negatively correlated with type of leaf hairs. However, the aggressiveness of clade aestivalis was positively correlated with stomata size and density, estimated percentage of V. vinifera ancestry, and the published downy mildew susceptibility of grapevine cultivars; and negatively correlated with estimated percentage of V. riparia ancestry. Furthermore, the grapevine cultivar classification showed that, for P. viticola clade riparia, 44.4%, 44.4%, and 11.1% of the grapevine cultivars were classified as minimally susceptible, moderately susceptible, and highly susceptible, respectively. Alternatively, for P. viticola clade aestivalis, 11.1%, 22.2%, and 66.7% of the grapevine cultivars were classified as minimally susceptible, moderately susceptible, and highly susceptible, respectively. Although some grapevine cultivars fell in the same susceptibility groups for both clades, 78% of grapevine cultivars were classified in different susceptibility groups. The findings of this study provide new information on grapevine and P. viticola interactions, and highlight the importance of knowing which clade of P. viticola is present so that downy mildew control measures can be adapted accordingly.
La sensibilité des cépages de vigne couramment cultivés au Québec à Plasmopara viticola (Berk. & M.A. Curtis) Berl. & De Toni clades riparia et aestivalis a été déterminée sur disques de feuilles et sur feuilles entières sur plants. Par la suite, la relation entre les caractéristiques anatomiques (taille et densité des stomates, et poils foliaires) et génétiques (pourcentages de l'héritage génétique de Vitis vinifera L., Vitis riparia Michx. et Vitis aestivalis Michx.) des cépages et leur sensibilité aux deux clades a été étudiées, et les cépages classés en fonction de leur sensibilité à chacun des clades. L'agressivité du clade riparia était positivement corrélée à la taille des stomates et négativement corrélée aux poils foliaires. Tandis que l'agressivité du clade aestivalis était positivement corrélée à la taille et la densité des stomates, au pourcentage estimé de l'ascendance de V. vinifera, et aux données publiées de sensibilité des cépages, et était négativement corrélée au pourcentage estimé de l'ascendance de V. riparia. Par ailleurs, les résultats issus de la classification des cépages ont montré pour ce qui est du clade riparia que 44,4%, 44,4% et 11,1% des cépages étaient respectivement classés peu sensibles, moyennement sensibles et très sensibles. Cependant, pour ce qui est du clade aestivalis, 11,1%, 22,2% et 66,7% des cépages étaient respectivement classés peu sensibles, moyennement sensibles et très sensibles. Bien que certains cépages aient été classés dans les mêmes groupes de sensibilité aux deux clades, 78% des cépages étaient classés dans des groupes de sensibilité différents. Les résultats issus de cette étude apportent des informations essentielles pour une meilleure compréhension de l'interaction entre la vigne et P. viticola, et pour une gestion raisonnée et durable du mildiou de la vigne.
KEYWORDS: genome-wide association study (GWAS), exotic soybean germplasm, seed yield, yield improvement, étude d’association à la grandeur du génome (GWAS), plasma germinal exotique du soja, rendement grainier, hausse du rendement
Despite mounting concerns regarding the narrowness of the genetic base of soybean ((Glycine max (L.) Merr.) in North America and the challenges that it may pose in the changing global environment and climate, exotic germplasm remains seldom used by breeders owing to various concerns. The objective of this study was to evaluate a Genome-Wide Association Study (GWAS) genomic diversity panel of 200 soybean genotypes for seed yield, seed quality, and agronomic trait performance. The GWAS panel consisted of lines derived from several generations of bi-parental crosses between elite Canadian and elite Chinese cultivars (CD–CH), elite Canadian cultivars (CD), and exotic elite Chinese cultivars (CH) evaluated at Elora and Woodstock, ON, in 2019 and 2020. In the combined analysis of variance, the CD–CH group showed a significant increase in seed yield, although the performance of this group was otherwise comparable or inferior to the adapted elite Canadian cultivars. Canadian cultivars were superior to both CD–CH and elite, exotic Chinese cultivars in seed oil and seed protein concentration. The yield potential of the exotic-derived soybean lines observed in this study provide a great source of novel genetics for soybean breeders interested in introgressing novel alleles from exotic sources to improve yield to help combat climate change.
Malgré les préoccupations grandissantes que suscite l’amenuisement de la base génétique du soja [(Glycine max (L.) Merr.] en Amérique du Nord et les difficultés que cela pourrait poser en raison des changements climatiques et environnementaux dans le monde, diverses craintes empêchent toujours les obtenteurs de recourir plus au plasma germinal exotique. Les auteurs voulaient évaluer la diversité des 200 génotypes de soja rassemblés dans le cadre d’une étude d’association à la grandeur du génome (GWAS) pour le rendement grainier, la qualité de la graine et la performance des paramètres agronomiques. Le groupe de la GWAS consistait en lignées issues de plusieurs générations de croisements biparentaux entre des cultivars élites canadiens et élites chinois (CD-CH), des cultivars élites canadiens (CD) et des cultivars élites chinois exotiques (CH) évalués à Elora et à Woodstock (Ontario), en 2019 et en 2020. Selon l’analyse combinée de la variance, le groupe CD-CH a enregistré une hausse significative du rendement grainier, même si sa performance reste comparable ou est inférieure à celle des cultivars élites canadiens après acclimatation. La teneur en huile et en protéines des cultivars canadiens dépasse celle des cultivars CD-CH et des cultivars élites chinois exotiques. À cause de leur rendement potentiel, observé durant la présente étude, les lignées de soja issues des cultivars exotiques constituent une excellente source de gènes neufs pour les obtenteurs qui souhaiteraient ajouter des allèles d’origine exotique à leurs cultivars par introgression, en vue d’en accroître le rendement et de les rendre plus résilients au changement climatique. [Traduit par la Rédaction]
KEYWORDS: agronomic traits, mega-environment, Pearson's correlation coefficient, seed quality traits, soybean breeding, paramètres agronomiques, méga environnement, coefficient de corrélation de Pearson, paramètres qualitatifs de la graine, hybridation du soja
Improvement of soybean [Glycine max (L.) Merr.] seed quality traits in addition to agronomic traits requires a detailed understanding of correlations between these traits. The objective of this study was to determine the correlations between seed compositions in soybeans grown in Canadian and Ukrainian mega-environments (MEs). The correlations between seed quality traits and agronomic traits were also studied. A genome-wide association study panel consisting of 184 soybean accessions was used for the study. The panel was grown in three Ontario field locations and two Ukrainian locations for 2 years, from 2018 to 2019. A total of 18 traits were measured and analyzed. The Pearson's correlation coefficients (r) were calculated, and the genotype-by-trait biplots were generated to analyze the linear correlations between the traits. The well-documented negative correlations between protein and oil, as well as oil and the amino acids Lys, Cys, Met, and Thr, were confirmed. In addition, a positive correlation was observed between stearic acid and palmitic acid, while linolenic acid and oleic acid concentrations were negatively correlated. Sucrose was positively correlated with linolenic acid and raffinose and negatively with protein and the four amino acids. Most of the agronomic traits had positive correlations with each other, while there was no strong linear association detected between agronomic traits and the seed quality traits in either ME. The results of this study suggest that improvement of yield and other agronomic traits through breeding may be possible in both Canada and Ukraine without affecting the important seed quality traits.
Améliorer les paramètres qualitatifs de la graine du soja [Glycine max (L.) Merr.] en plus des paramètres agronomiques exige qu’on comprenne en profondeur les corrélations qui existent entre eux. Les auteurs souhaitaient établir les corrélations entre la composition de la graine du soja cultivé dans le méga-environnement canadien ou ukrainien. Parallèlement, ils ont étudié les corrélations entre les paramètres qualitatifs de la graine et les paramètres agronomiques. Le groupe de l’étude d’association à la grandeur du génome (GWAS) comprenait 184 obtentions. Ces dernières ont été cultivées pendant deux ans (2018 et 2019) à trois endroits, en Ontario, et à deux autres, en Ukraine. Les auteurs ont quantifié et analysé dix-huit caractères. Ensuite, ils ont calculé le coefficient de corrélation de Pearson (r) et produit des diagrammes de double projection par génotype/caractère pour analyser les corrélations linéaires entre les caractères. Cette étude confirme la corrélation négative, déjà bien documentée, qui existe entre la protéine et l’huile ainsi qu’entre l’huile et les acides aminés Lys, Cys, Met et Thr. Par ailleurs, les auteurs ont noté une corrélation positive entre l’acide stéarique et l’acide palmitique, de même qu’une corrélation négative entre la concentration d’acide linolénique et celle d’acide oléique. Le sucrose est positivement corrélé à l’acide linolénique et au raffinose, et négativement avec la protéine et les quatre acides aminés précités. La plupart des caractères agronomiques sont positivement corrélés les uns avec les autres, mais on n’a décelé aucune association linéaire robuste entre les paramètres agronomiques et les paramètres qualitatifs de la graine dans les deux méga environnements. Les résultats de l’étude laissent croire qu’on pourrait améliorer le rendement et d’autres caractères agronomiques par l’hybridation au Canada comme en Ukraine, sans que les importants caractères qualitatifs de la graine en pâtissent. [Traduit par la Rédaction]
Competition is an important factor shaping plant communities. We studied the interaction of winter wheat (Triticum aestivum L. “AP503cl2”) with neighbouring plant species under controlled greenhouse conditions. We observed that winter wheat leaves growing toward other winter wheat cultivars were shorter when compared with leaves growing toward non-wheat neighbours. The angle between the lateral tillers of neighbours varied as follows: 63° where the neighbours were winter wheat of the same cultivar (“AP503cl2”), 92° where no neighbours exist, and 94°–134° with all other neighbours. Generally, roots were longer compared with the shoots, but more biomass was allocated to the shoots compared with roots.
La concurrence joue un rôle important dans la formation des peuplements végétaux. Les auteurs ont étudié les interactions du blé d’hiver (Triticum aestivum L., cultivar AP503cl2) avec les plantes voisines, en serre, dans des conditions contrôlées. Les feuilles du blé d’hiver poussant vers d’autres variétés de blé d’hiver sont plus courtes que celles qui poussent vers les plantes d’une autre espèce. L’angle entre les talles latéraux des plants voisins varie comme suit : 63 degrés quand il s’agit de plants de blé d’hiver de la même variété (AP503cl2), 92 degrés en l’absence de voisin et de 94 à 134 degrés au voisinage d’autres plantes. Les racines sont généralement plus longues que les pousses, mais la biomasse des secondes dépasse la biomasse des premières. [Traduit par la Rédaction]
Camera-guided narrow (15 cm)-row, inter-row cultivation, with or without the Einböck rotary weeder, reduced weed growth but had lower yield than herbicide-treated dry beans. In wide rows (60 cm), camera guidance improved finger weeder performance and mechanically weeded dry bean yields were similar to the herbicide treatment.
Le sarclage en bande étroite (15 cm) guidé par caméra, entre les rangs, avec ou sans la désherbeuse rotative Einböck, freine la croissance des adventices, mais réduit le rendement du haricot, comparativement à l’usage d’un herbicide. Quand l’espace entre les rangs est plus large (60 cm), le désherbage assisté par caméra améliore la performance du sarcleur à doigts et le rendement des haricots désherbés mécaniquement est similaire à celui obtenu avec le désherbage chimique. [Traduit par la Rédaction]
CTH251 is a high yielding flue-cured tobacco with improved leaf quality and is comparable to the check, CTH14. It has comparatively lower percentage total alkaloids than the check. Ground sucker (basal tillers) weight for CTH251 tended to be slightly lower than for the check, which may be more of an advantage for growers when controlling suckers during early season.
CTH251 est une variété de tabac jaune à haut rendement et aux feuilles de qualité supérieure comparable au témoin CTH14. La proportion d’alcaloïdes totaux est plus faible que celle de la variété témoin. Le poids des drageons au ras du sol (talles de la base) de CTH251 a tendance à être légèrement plus faible que celui du cultivar témoin, ce qui pourrait constituer un avantage pour les cultivateurs quand ils suppriment les drageons en début de saison. [Traduit par la Rédaction]
CT92 is a high yielding flue-cured tobacco with resistance to the soil borne fungus Black Root Rot Chalara elegans Nag Rag and Kendrick (synonym: Thielaviopsis basicola (Berk and Broome) Ferraris). CT92 has a grade index that is comparable to the check CTH14 and showed a higher potential to provide greater economic returns than the check.
La variété à haut rendement de tabac jaune CT92 résiste au pourridié noir causé par le champignon Chalara elegans Nag Rag and Kendrick [Syn. : Thielaviopsis basicola (Berk and Broome) Ferraris]. Avec un indice qualité comparable à celui du cultivar témoin CTH14, le nouveau cultivar pourrait rapporter davantage aux producteurs. [Traduit par la Rédaction]
KEYWORDS: Triticum aestivum L., Canada Western Red Spring, rust resistance, fusarium head blight resistance, lodging tolerance, Triticum aestivum L., blé roux de printemps de l’Ouest canadien, résistance à la rouille, résistance à la fusariose de l’épi, tolérance à la verse
Donalda, a hard red spring wheat (Triticum aestivum L.), was developed at the University of Alberta, Edmonton, Canada. It is an awned, hollow-stemmed cultivar with high yield potential, short in stature with good lodging tolerance. During the 3 years of testing in the Western Bread Wheat Registration tests during 2018–2020, Donalda yielded 4.3% higher than Carberry and displayed similar physiological maturity. Additional features of Donalda that paralleled the performance of Carberry included plant height, tolerance to lodging, and quality parameters related to test weight, grain weight, and grain protein content. Overall, during the 3 years of testing, Donalda was rated “resistant” to the prevalent races of leaf, stem, and stripe rusts, “moderately susceptible” to common bunt and “intermediate” to Fusarium head blight. Three years of the end-use quality evaluation indicated that Donalda met the quality guidelines for the Canada Western Red Spring wheat market class.
La variété de blé roux vitreux de printemps (Triticum aestivum L.) Donalda a été créée à l’Université de l’Alberta, à Edmonton (Canada). Ce cultivar barbu de courte taille, à tige creuse, se caractérise par un rendement potentiel élevé. La variété résiste bien à la verse. Au cours des trois années qu’ont duré les essais d’homologation du blé panifiable de l’Ouest (de 2018 à 2020), Donalda a enregistré un rendement de 4,3 % plus élevé que celui de Carberry à une maturité physiologique analogue. Parmi les autres particularités de Donalda correspondant à celles de Carberry, mentionnons la taille du plant, la tolérance à la verse et les paramètres qualitatifs (poids spécifique, poids du grain et teneur en protéines du grain). Dans l’ensemble, au cours des trois années d’essai, la variété Donalda a été qualifiée de « résistante » aux races prévalentes de la rouille des feuilles, de la rouille de la tige et de la rouille jaune, de « modérément sensible » à la carie et de « moyennement résistante » à la fusariose de l’épi. L’évaluation triennale de la qualité du cultivar en regard de son usage final correspond aux valeurs de la classe marchande « blé roux de printemps de l’Ouest canadien ». [Traduit par la Rédaction]
CDC Reign, a hard red spring wheat (Triticum aestivum L.), is adapted to the wheat growing regions of Western Canada and is eligible for the Canada Prairie Spring Red (CPSR) market class. This conventional height wheat combines high grain yield and grain protein concentration with strong straw, intermediate resistance to Fusarium head blight, and excellent milling properties. CDC Reign is resistant to leaf rust and moderately resistant to stem rust and demonstrated end-use quality suitable for the CPSR market class.
La variété de blé roux vitreux de printemps (Triticum aestivum L.) CDC Reign est acclimatée aux régions de l’Ouest canadien où on cultive le blé et est admissible à la classe « blé roux de printemps Canada Prairie » (CPSR). Ce cultivar de hauteur normale combine un rendement grainier élevé à un grain ultra riche en protéines. Il se caractérise par une paille robuste, une résistance intermédiaire à la fusariose de l’épi (FHB) et d’excellentes propriétés meunières. CDC Reign résiste bien à la rouille des feuilles et modérément à celle de la tige. Ses qualités au titre de l’usage final permettent de le classer dans la catégorie marchande CPSR, [Traduit par la Rédaction]
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