Jonathan D. Choquette, Trevor E. Pitcher, Jacqueline D. Litzgus
Herpetologica 80 (3), 262-274, (29 July 2024) https://doi.org/10.1655/Herpetologica-D-23-00055
KEYWORDS: occupancy modeling, Program Presence, repatriation, reptile, Sistrurus catenatus, survey protocol, Urban herpetology, Viperidae
Standardized estimates of a species' distribution before and after translocation can inform whether a reintroduction project was effective at population establishment. Occupancy modeling has grown in popularity to estimate the distribution of cryptic animals, including viperid snakes, because it can account for variations in detection probability (P) generated by site-, survey-, and population-specific factors. We estimated occupancy and P in an endangered subpopulation of the cryptic North American pit-vipers (Eastern Massasaugas, Sistrurus catenates; hereafter Massasauga[s]) in preparation for future conservation translocations. During a 6-yr period at the Ojibway Prairie Complex and Greater Park Ecosystem, in Ontario, Canada, we conducted more than 1740 repeated standardized surveys at 40 plots (each ca. 2.4 ha) by using two methods (visual encounter and artificial cover object), across three seasons (spring, summer, and fall), and with different types of search effort (single vs. team surveys) and analyzed a suite of detection histories by using occupancy modeling. Massasaugas were detected at only 10% of survey sites (n = 4/40), and the species was presumed undetected at one additional site after accounting for P (estimated occupancy, 13%). The P for Massasaugas ranged from 0.01 to 0.73 and was most strongly influenced by search effort, season, and trap response (i.e., “trap-happy” individuals repeatedly found in the same locations). The detection probability was significantly inflated during surveys when there was at least one trap-happy snake present. Across top ranking models (based on Akaike's Information Criterion scores), team visual encounter surveys in spring and summer, and conducting at least two surveys per week, generated an average P ≥ 0.15 after accounting for a trap response. Conversely, fall surveys and artificial cover object surveys generated a P < 0.15. Our study provides direction to other conservation practitioners working with small populations of cryptic snakes and will inform monitoring regimes for future conservation translocations.
Les estimations normalisées de la répartition d'une espèce avant et après la translocation peuvent permettre de déterminer si un projet de réintroduction a été efficace pour l'établissement de la population. La modélisation de l'occupation a gagné en popularité pour estimer la distribution des animaux cryptiques, y compris les serpents de la famille des Vipéridés, car elle peut tenir compte des variations de la probabilité de détection générées par des facteurs spécifiques au site, aux prospections et à la population. Nous avons estimé l'occupation et la probabilité de détection (P) pour une sous-population menacée d'une espèce de crotale cryptique d'Amérique du Nord (Massasauga de l'Est, Sistrurus catenatus), en vue de futures translocations à des fins de conservation. Au cours d'une période de 6 ans, nous avons mené plus de 1740 prospections standardisées répétées sur 40 sites (chacun d'une taille approximative de 2,4 ha) en utilisant deux méthodes (détection à vue et abris artificiels), au cours de trois saisons (printemps, été et automne), et avec différentes types de prospection (prospections individuelles ou en équipe), et nous avons analysé l'historique des détections en utilisant une modélisation de l'occupation. Les Massasaugas ont été détectés dans seulement 10% des sites d'étude (n = 4/40), et l'espèce a été présumée non détectée dans un site supplémentaire après prise en compte de la probabilité de détection (occupation estimée = 13%). La probabilité de détection des Massasaugas variait de 0,01 à 0,73 et était davantage influencée par l'effort de prospection, la saison et du “trap response” (c'est-àdire les individus “positif au piège,” individus trouvés de façon répétée aux mêmes endroits). La probabilité de détection a significativement été augmentée au cours des prospections lorsqu'au moins un serpent “positif au piège” était présent. Parmi les modèles les mieux classés (basés sur l'AIC), les prospections basées sur la détection à vue en équipe au printemps et en été, et aussi les prospections réalisées au moins deux fois par semaine, ont généré des P moyens ≥ 0,15 après avoir tenu compte du “trap response.” Inversement, les prospections d'automne et les prospections basées sur les abris artificiels ont généré un P < 0,15. Notre étude fournit des indications pour tous ceux qui travaillent dans la conservation de petites populations de serpents cryptiques et fournira des informations sur les méthodes de surveillance pour les futures translocations à des fins de conservation.