Exceptionally large areas burned in 2014 in central Northwest Territories (Canada), leading members of the Tłchǫ First Nation to characterize this year as ‘extreme’. Top-down climatic and bottom-up environmental drivers of fire behavior and areas burned in the boreal forest are relatively well understood, but not the drivers of extreme wildfire years (EWY). We investigated the temporal and spatial distributions of fire regime components (fire occurrence, size, cause, fire season length) on the Tłchǫ territory from 1965 to 2019. We used BioSIM and data from weather stations to interpolate mean weather conditions, fuel moisture content and fire-weather indices for each fire season, and we described the environmental characteristics of burned areas. We identified and characterized EWY, i.e., years exceeding the 80th percentile of annual area burned for the study period. Temperature and fuel moisture were the main drivers of areas burned. Nine EWY occurred from 1965 to 2019, including 2014. Compared to non-EWY, EWY had significantly higher mean temperature (>14.7°C) and exceeded threshold values of Drought Code (>514), Initial Spread Index (>7), and Fire Weather Index (>19). Our results will help limit the effects of EWY on human safety, health and Indigenous livelihoods and lifestyles.
Des superficies exceptionnellement vastes ont brûlé en 2014 dans le centre des Territoires du Nord-Ouest (Canada), ce qui a conduit les membres de la Première Nation Tłchǫ à qualifier cette année d'« extrême». Les facteurs climatiques descendants et les facteurs environnementaux ascendants expliquant le comportement du feu et les superficies brûlées en forêt boréale sont relativement bien connus, mais pas les facteurs associés aux années de feu extrêmes (EWY). Nous avons étudié les distributions temporelles et spatiales des composantes du régime des feux (occurrence, taille, cause, durée de la saison de feu) sur le territoire Tłchǫ de 1965 à 2019. Nous avons utilisé BioSIM et des données de stations météo pour interpoler les conditions météorologiques moyennes, la teneur en humidité du combustible et des indices forêt-météo pour chaque saison de feu et nous avons décrit les caractéristiques environnementales des zones brûlées. Nous avons identifié et caractérisé les EWY, c.à-d., les années dépassant le 80e percentile des superficies annuelles brûlées de la période d'étude. La température et la teneur en humidité du combustible étaient les principaux déterminants des superficies brûlées. Neuf EWY sont survenues entre 1965 et 2019, incluant 2014. Les EWY se différencient des autres années par une température moyenne significativement plus élevée (> 14,7°C) et par le dépassement de valeurs seuils de l'indice de sécheresse (> 514), de l'indice de propagation initiale (> 7) et de l'indice forêt-météo (> 19). Nos résultats aideront à limiter les effets négatifs des EWY sur la sécurité et la santé des personnes ainsi que sur le maintien des moyens de subsistance et du mode de vie autochtones.